Pour 8 à 10 personnes, selon les appétits!
Ingrédients
1½ livre de viande hachée : tout bœuf, ou mieux encore, hachis 3 viande
½ tasse de chapelure
½ tasse de parmesan râpé
2 à 3 gousses d’ail émincées
1 œuf
Sel, poivre
Un morceau de porc frais dans l’épaule
2 conserves de 28 onces (875 ml) de tomates entières ou en cubes
1 boîte 5.5 onces (156 ml) de pâte de tomates
2 boîtes 19 onces (540 ml) de jus de tomate
2 c. à soupe (30 ml) d’huile d’olive
4 à 5 gousses d’ail tranchées, ou plus au goût
1 c. à soupe (15 ml) d’origan de Calabre si vous en avez, sinon ordinaire
2 c. à soupe (30 ml) de basilic séché, sinon du pesto, ou un bon bouquet de basilic frais émincé
2 feuilles de laurier
½ c. à thé (2,5 ml) de cannelle en poudre
½ c. à thé (2,5 ml) de tout épice (poivre de la Jamaïque) en poudre
½ c. à thé (2,5 ml) de piments forts en flocon ou plus si vous aimez bien piquant
Préparation des boulettes
Dans un bol à mélanger, mettre la chapelure, le parmesan, sel et poivre et l’ail émincé. Mélanger. Ajouter la viande hachée au mélange de chapelure, puis l’œuf battu. Bien mélanger à la main ou si vous le voulez au malaxeur avec les crochets à pétrir. Lorsque la préparation semble uniforme, formez les boulettes à la main mouillée d’eau ou encore utiliser la cuillère à crème glacée. Déposer les boulettes sur une plaque à biscuit, et enfourner de 10 à 15 minutes, à 425°F (215° C), ou jusqu’à ce que les boulettes soient bien brunies.
Préparation de la sauce
Commencer par débiter le morceau de porc en cubes de 2 pouces, après avoir retiré la couenne. À votre choix, vous pouvez conserver l’os avec un peu de viande autour, car il donnera bon goût à la sauce. Dans une grande casserole à fond épais, mettre l’huile d’olive à feu moyen fort, et faire rissoler les cubes de porc frais de tous les côtés jusqu’à ce qu’ils soient tous bien rôtis. Peut être fait en deux étapes selon le nombre de cubes de viande et la surface de la casserole. Ajouter l’ail et le faire légèrement roussir puis ajouter le jus de tomate et les tomates (si elles sont entières, verser le jus dans la casserole, puis avec des ciseaux de cuisine, couper les tomates dans la boîte) et transférer dans la casserole. Salez, poivrer, ajouter cannelle, le tout épice, laurier, piment et origan. Bien mélanger et porter à ébullition. Ajouter les boulettes avec le jus qu’il y a dans la plaque et mélanger délicatement pour ne pas briser les boulettes.
Baisser le feu au minimum et laissez mijoter à découvert ou partiellement couvert durant 1 ½ heure , en brassant à quelques reprise pour s’assurer que la sauce ne colle pas au fond. Ajouter alors la purée de tomate par cuiller à soupe en brassant après chaque addition, jusqu’à ce que la sauce ait la consistance voulue (il peut arriver que toute la boîte ne soit pas nécessaire, tout comme il faudra en ouvrir une autre, dépendant de la consistance du jus de tomate et des tomates. (Toutes les marques n’ont pas la même consistance.)
On ajoute le basilic (frais, sec ou le pesto) 5 minutes avant de servir car il ne faut jamais le cuire, juste le chauffer.
Commentaires
Selon la tradition sicilienne (la nôtre), on sert des spaghettis très fins (spaghettini), nappés de la sauce dans un premier service, avec un bol de parmesan dont chacun se sert à sa guise. Après les pâtes, on déguste boulettes et cubes de porc accompagnés d’une salade verte. Le tout arrosé d’un bon vin rouge italien, il va sans dire. Maman (Anna), dans notre enfance, préparait cette sauce tous les samedis soir d’hiver, durant la partie de hockey télévisée; c’était le repas du dimanche midi. Chez ma grand-mère, à Noël, elle servait aussi ce spaghetti, mais en plus, elle ajoutait des cuisses de poulet qui avaient aussi été préalablement rôties à la poêle. À ajouter à la dernière ½ heure de cuisson dans la sauce. Il y avait aussi dans la sauce, des paupiettes de bœuf (fines tranches de flanc de bœuf, qu’elle couvrait de tranches de beurre et sur lesquelles elle ajoutait de la mie de pain frais émincée (on peut passer au robot) mélangée à du parmesan râpé. On roule comme une saucisse et on attache avec du gros fil ou de la ficelle. On les fait aussi rôtir à la poêle dans du beurre et on ajoute en même temps que les cuisses de poulet. ÇA, C’ÉTAIT LE SPAGATTE DES GRANDS JOURS!
Nous faisions, entre autres, cette sauce qu'on a nommé ANNA, en l'honneur de ma mère, lorsque mes sœurs et moi nous étions lancées dans l'exploitation d'un restaurent, qui s'appelait: Chez les filles d'Anna, devenu, après la vente, l'Armoricain!
N.B.: j'avais accompagné mon repas de spaghetti de tranches d'aubergine farinée set sautées à l'huile d'olive.